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KaMaïa au FarWest
1 avril 2019

Hashimoto (A vos souhaits !)

thyroide Ca va bientôt faire un an que je compose avec ce mot qui n'est pas le nom d'un auteur de manga, hélàs.

Enfin plus exactement ça fait un an que je suis diagnostiquée parce que la maladie est apparue il y a 10 ans (pile quand CM et moi nous sommes séparés didonc, après ça on dira que la somatisation ça n'existe pas, hein...).
Puis elle a évolué à bas bruit pendant toutes ces années parce que mes analyses de l'époque qui avaient bien montré un pic d'hyperthyroidie -le fameux pic d'hyper qui précède l'apparition de la maladie- mais une écho normale et pas d'anticorps n'avait pas plus que ça inquiété mon médecin. Et comme ma TSH s'est normalisée quelques mois plus tard, je suis restée sans analyses complémentaires pendant 10 ans.

Au cours de ces 10 ans, il y a eu des poussées que j'ai bien senties quand elles se sont produites mais j'ai pensé que j'étais déprimée par le divorce puis quelques années plus tard, stressée par la vie avec Iel, ou bien encore épuisée par la séparation d'avec Iel et que les épisodes de prise de poids (ah oui parce qu'en plus, ça fait grossir ce truc et pas qu'un peu !) étaient des kilos de chagrin ou de stress.

En même temps c'était pas faux.

Quand j'ai été diagnostiquée début avril de l'an dernier, j'étais littéralement exangue de fatigue et de douleur et très très inquiète des troubles de mémoire que je sentais apparaitre, qui commençaient à être très gênants et m'inquiétaient beaucoup (sastrouve j'ai un Alzheimer débutant au secours !)

Donc je suis sous Lévothyrox depuis un an, et heureusement je le supporte bien. Le dosage a même été revu un peu à la hausse en début d'année vu que je faisais une autre poussée et que mon endocrino m'a fait confiance quand je lui ai parlé de troubles de mémoire et de concentration et de 4 nouveaux kilos pris sans raison alors même que mon dosage de THS était correct.

Donc bon, j'ai commencé à m'intéresser à cette petite glande en forme de papillon que j'avais superbement ignoré durant toutes les années où elle a bravement fait son boulot sans problème.

Et j'ai découvert qu'elle régule tout un tas de trucs fondamentaux dans l'organisme. J'avais bien appris tout ça au lycée, et même en formation physio/anatomie plus tard mais je l'avais un peu oublié.
J'ai découvert aussi que la médecine ne sait pas la guérir.

Non, tout ce que la science peut me proposer, c'est de me faire avaler chaque jour un cachet d'hormones pour pallier à celles que ma thyroïde, progressivement auto-détruite par mes propres anticorps, ne fabrique plus.

Autant dire que ça ne m'a pas convenu d'apprendre ça.

Et donc ça fait un an que je me documente sur le sujet, d'abord avec des lectures "académiques", puis je suis partie vers les solutions plus "naturelles".
Parce qu'il y a, semble-t-il, moyen d'améliorer les choses, voire -folle espérance- de guérir.

Et ça passe par l'alimentaire. Mais... comment dire... ça n'est pas forcément simple à mettre en place.
Plus de laitages de vache (bon ça, ça va, je n'en consomme quasi plus) (excepté le beurre, en bonne Bretonne que je suis)
Plus de gluten (terrible ! Y en a partout du gluten !)
Manger hypotoxique
Manger cru ou cuisson douce (et bam, le Vitaliseur de Marion à 'tuit mille euros !) (non je n'ai pas investi, le prix me semble encore délirant) (mais j'ai acheté un extracteur et quelques bouquins)

Tout ça finalement me convient plutôt bien.
A dire vrai, ce sont des principes alimentaires qui sonnent familièrement pour moi et que j'appliquais déjà plus ou moins depuis des années et c'est, je pense ce qui a permis que je reste sans traitement durant 10 ans. Parce que je mange régulièrement cru ou tout au moins hypotoxique, parce que je connais les principes de France Guillain et de son miam o fruit depuis des années, parce que j'ai des germoirs et que je les utilise, parce que je suis flexitarienne et que je connais depuis longtemps la pyramide alimentaire naturopathique, parce que j'appliquais tout ça régulièrement mais pas tous les jours non plus, plutôt par périodes, souvent pour des raisons organisationnelles.

Mais tout cela a quand même permis de limiter les dégâts et a dû ralentir l'évolution de la maladie. Du coup, le problème c'est qu'elle est passée inaperçue aussi.


Le souci c'est qu'entre mes horaires de dingue et mes enfants aux goûts ou principes alimentaires individuels (ma fille ne mange pas d'animaux morts, mes fils sont difficiles et n'aiment pas le poisson, etc.) je suis souvent obligée de faire plusieurs plats. C'est notamment pour ça que je cuisine le week-end (là aussi, comme pour les cheveux gris, j'ai précédé la tendance actuelle Batch cooking pour des raisons bassement organisationnelles). Mais ajouter un 3e régime alimentaire à tout ça, c'était un peu au-dessus de mes forces, jusqu'à la dernière poussée qui m'a fait atteindre un chiffre jamais vu sur la balance même au plus fort de mes grossesses où j'ai réalisé que soit je FAISAIS quelque chose, soit je laissais la maladie m'envahir peu à peu jusqu'à l'invalidité, l'obésité morbide et puis... le cimetière ?

Si on ajoute à ça la crainte irrationnelle liée au fait que j'atteindrai dans pas très longtemps l'âge auquel ma mère est décédée prématurément, ça m'a servi de coup de pied virtuel mais néanmoins bien énergique dans le fondement.

Donc depuis peu, je détricote des décennies d'habitudes alimentaires, de réflexes culinaires (comment ça, faire revenir les oignons dans l'huile, c'est mal ?), j'expérimente de nouvelles façons de faire la cuisine, et si certaines choses me manquent beaucoup, voire sont du renoncement encore difficile (notre sacro-sainte soirée pizza familiale du jeudi), de nouvelles choses se révèlent délicieuses (les pâtisseries crues sont une tuerie et je pense me faire des intra-veineuses de jus de légumes/fruits tellement c'est bon).

jus extracteur
Jus céleri, épinards, carotte, pomme, fruits rouges, myrtilles sauvages... contrairement à ce qu'on pourrait penser c'est très bon

Je n'ai pas fait de dépenses faramineuses pour mettre en place tout ça, simplement un spiraliseur et un extracteur de jus basique (pas une bestiole à 400 €) mais qui fait le job (le jus à l'extracteur n'a RIEN à voir avec celui que je faisais avec ma centrifugeuse qui est partie à la recyclerie, du coup). En revanche mes ustensiles de conservation sous vide Fosa servent tout le temps.

Mes bibles sur le sujet :

thyroide les solutions naturelles   medical medium  la thyroide medical medium

 

 

 

C'est que ça n'est pas facile d'apprivoiser un papillon !

papillon

 

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